Bon alors voici un epetite nouvelle que j'ai écris aujourd'hui, comme ça, en écoutant une musique de Sarys (peut-être que quelqun connait, c'est en rapport avec un jeu rp en ligne), qui je le précise n'aura pas de suite, du moins je ne pense pas:
Une ombre s'animait derrière une tenture, au son d'une musique à la fois mélancolique et entrainante.
La silhouette se déhanchait sur cet air où violon et haut-bois s'entremélaient, rythmés par différentes percussions...Les bras en mouvement, l'être semblait effectuer une prière sans paroles, une invocation aux esprits du monde...
Les ombres des musiciens de part et d'autre de la danseuse se découpaient. On devinaient égallement des spectateurs, debout ou assis, en face de l'ombre animée. Etrangement, on ne dicernait aucun bruit autre que les instruments, comme si tous s'étaient figés lorsque l'ombre avait commencé, elle, à bouger.
Si tout n'avait pas été que ténèbre et lumière au travers de cette tenture, le spectateur aurait put égallement admirer la beauté de la danseuse, envoutante, sa peau mate, ses cheveux noirs tressés en une longue natte tombante, d'où s'échappaient quelques boucles soyeuses, virevoltante à ses genoux...elle dansait, vêtue d'un ample pantalon rouge et d'un bustier de même couleur, laissant voir son ventre aux abdominaux finement esquissés, et ses bras fins étaient parés de longs voiles flottant derrière ses gestes. A ses chevilles, des chaînes dorées s'agittaient en rythme. Elle évoquait quelque peu le démon, la joie et la colère, la réalité et le rêve, la lumière et les ténêbres...Ses yeux noirs étaient cerclés de khôl, et ne pleuraient pas, ses lèvres charnues et d'un rouge plus profond que le sang ne souriaient pas, et de son front haut à son menton volontaire, en passant par ses pomettes saillantes et son nez qui n'était ni fort ni discret, tout son visage évoquait la fierté, l'honneur, et peut être un peu de mépris. Ce n'était pourtant pas son apparence qui la rendait belle, bien qu'elle ne fut certes pas laide, mais plutôt le magnetisme de la jeune femme. Elle était attirante, mais pas de ce charme léger des premiers amours, non, elle avait un charme électrique, brûlante comme les flammes, insaisissable comme la fumée, dangereuse comme le feu. Un charme qui consummait le coeur des hommes.
Si l'on devait la décrire, la réduire à un mot, demandez au peuple ce qu'il en aurait pensé...il vous aurait répondu sans hésiter, peut-être en préparant d'avance le bûcher, qu'elle était une "sorcière". Car le peuple a peur de ce qu'il ne comprend pas, et personne ne comprenait ce qu'était cette femme.
On racontait qu'elle fut brûlée treize fois, mais qu'aucune flamme ne parvint à la consummer.
Le fait est qu'elle était bel et bien magique, mais c'était d'essence. Elle était faite d'inexpliqué et d'extra-ordinaire.
Mais la personne qui contemplait son ombre ne le savait pas. Elle ne voyait rien de la jeune femme, si ce n'est ses mouvements.
La musique s'estompa, les gestes se firent plus lents, l'ombre s'immobilisa...l'incendie s'éteignit.
Et plus rien d'autre que le sang battant dans ses oreilles ne fut audible par le mysterieux spectateur.
Ou plutôt la mysterieuse spectatrice.
Puis soudain, comme une vague gigantesque s'abbat sur la cote après que les eaux se soient retirées, une clameur monta de la foule, des cris, des rires, de la joie, de la colère de la satisfaction, de la désaprobation...Les réactions étaient diverses et variées, mais personne ne fut laissé indiférent.
Elle réchauffaient le coeur des hommes, glacé par tant de monotonie et de sésilusion.
Elle faisait oublier la réalité, afin de mieux ramener à la vérité.
Sujet: Le cercle de flammes 
Mer 2 Jan - 8:08
