L'oiseau.
Je me réveille lentement. Autour de moi, il n'y a ni la table de chevet, ni le lit, ni même les murs ! Un bruit attire mon attention, je tends l'oreilles pour l'écouter. Ce bruit est le chant d'un oiseau, cet oiseau avait quelque chose, un petit détail qui m'échappait, qui le rendait différent. Le chant de l'oiseau est tout à fait magnifique. Cet animal est le seul présent dans les bois, aucun cerf, lapin, écureuil, oiseau ne se trouve aux alentours. Tout est silencieux, tranquille. L'oiseau se perche sur une branche tout près de moi. La brise est douce et me berce au ritme du chant. Ce merveilleux concert s'interrompt au moment où, soudainement, un boucan infernal surprit aussi bien l'oiseau, qui s'envola plus loin, que moi. Ce bruit venait de derrière les buissons. Je décide de me lever et d'aller voir ce qui se cache par là. J'écarte le soigneusement les branches épineuses en évitant de blesser. Une goutte de sang coulant de mon doigt atterit sur une de ces nombreuses épines. Une autre coula mais n'est pas de moi.
Cette goutte vient d'une autre personne derrière moi, peut-être celle qui faisait tout ce bruit. C'est un homme, il doit avoir trente ans et son regard n'a rien de rassurant. Il fouille dans sa poche sa poche et en sort un objet. Il murmure quelque chose qui ressemble à un "désolé" et braque un couteau sur moi. L'arme s'arrête à un centimètre de poitrine. L'oiseau est en train de descendre de sa branche et commence chanter. L'homme dépose son arme, comme hypnotisé, et commence à s'alonger. Il se laisse bercer par le chant mélodieux de l'oiseau. Soudain, je comprends ce qu'essaie de faire l'oiseau. Je me faufile derrière l'arbre le plus proche, celui où était posé l'oiseau, et je jette un coup d'oeil discret vers l'homme, il dort.
Le réveil sonna et je me réveilla en sursaut. Devant moi, se tenait mon père qui pleurait. Je lui demandit doucement ce qui n'allait. Sa réponse fut simple et mon coeur s'arrêta de battre quelques secondes. "Ta mère est morte cette nuit". Des larmes coulèrent sur mon visage déformé par la tristesse. Je mis quelques minutes avant de me le ver de mon lit. Je voulut descendre au salon mais, bizarrement, je préférai aller sur le petit balcon qui se trouvait à l'autre bout de ma chambre. J'ouvrit la porte vitrée et la brise, semblable à celle de mon rêve, caressa mon visage mouillé. L'oiseau de mon rêve se posa sur le balcon et chanta. Puis, son chant s'interrompit pour laisser place à une voix douce, celle de ma mère. Cette voix me dit une chose avant que l'oiseau ait disparu "Je veillerais toujours sur toi".