RobinDHER plume d'argent
Nombre de messages : 470 Age : 29 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: poèmes Mer 4 Juil - 9:43 | |
| Ici je posterais mes piteux poèmes... La vie est comme un fleuve, Qui doit être franchi ; Quelles que soient les épreuves, Qui peuvent avoir surgi.
La vie est une histoire, Qui doit tout raconter ; Des nuits noires sans espoir, Aux matinées sucrées.
La vie est come un livre, Qui mérite d'être lu ; Qui pourrait vous rendre ivre Et ce, tout comme ému.
Parfois comme le malheur, Qui parait bien trop long ; Parfois comme le bonheur, Ephémère, tel un bond.
Je ne suis qu'un homme, un homme avant tout, Mais pourquoi les gens croient que je suis fou ?
Qu'y a-t-il de fou, à parler au ciel ? Qu'y a-t-il de fou, à battre des ailes ?
Pour m'enfuir d'ici, de ce monde de gris, Ce qu'aiment les gens, la foi et l'ennui.
Rejoindre les miens, là-bas, dans les rêves, Les rêves d'enfant. Moi, Toi, Adam, Eve.
Ce monde m'écoeure, il pourrit mes heures, Pour rester saint je dois vider mon coeur.
Me parler moi-même, ou à des objets, Je suis fuis par l'entière humanité !
A qui d'autre pourrais-je donc parler ? Je veux respirer, vivre, voir, danser !
Hélas les gens ont peur de l'inconnu, Ils ne peuvent comprendre ce qu'ils n'ont vécu.
Aujourd'hui je pars, qui se souciera, Qu'un quelconque fou, un pauvre écrivain,
Soit retrouvé là, gisant comme un rat Une plume dans le ventre, des mots sur la main.
De son propre sang, quatre mots, juste quatre : "Ecriture, je vous aime".
Ecoutez-moi, jeunes enfants, Je suis le diable au manteau blanc,
Pendant l'hiver quand le nuit tombe, Je déboule comme une bombe.
Je recouvre de mon manteau , Les rues, les toits, les communaux.
Chaque jour je tue en grand nombre, Hommes et femmes meurent dans l'ombre,
Prisonniers et vite étouffés, Comme des rats, fichus, piégés.
Malgré cela les enfants m'aiment, Ils se canardent, et parfois même,
Font des bonshommes de mon être. Mais alors que je vient de naître,
Je diminue, je disparait, Je m'évapore à tout jamais. Manon (II)
Toute ma vie je t'ai aimé Et toujours tu m'a détesté
Pourtant chaq' fois que je te vois Je ne peux jamais m'empêcher De t'admirer, je rest' sans voix Devant ton immense beauté
Et de ma vie, à chaque été, Je n'arrêtais d'penser à toi A ton beau visage, à ton nez Tout en rêvant d'entendr' ta voix.
Aujourd'hui je n'ai plus le choix, Je me tue, je me tue pour toi.
Manon (III)
Ton regard m'irradie d'amour Le mien te donne la nausée
Tes longs cheveux soyeux m'émeuvent Me courts cheveux blonds te dégoutent
Ton front dégarni me réjouit Le mien est garni de boutons
Ton visage angéliqu' me tue Ma tête te remplit de haine
J'admire ton intelligence Tu me trouve idiot comme une oie
Je t'aime Tu me hais.
Je rêve de toi chaque soir Et chaque instant je veux te voir Ta vue me remplit de bonheur A moins que ce ne soit qu'un leurre Il pleut sans cesse ce jour là Mais je te vois, te revoilà Et le soleil déjà reviens Ma joie de de vivre, elle aussi, tiens... Alors que quand tu es plus loin Non, mon plaisir déjà s'éteint Or, tu es souvent loin de moi Normal que j'me languiss' de toi... | |
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